
Généralités
Petite construction coiffée d’un toit, un reposoir invite le passant à s’arrêter pour une prière.
Longtemps appelé la chapelle Saint Roch ou la potale Saint Roch.
La dénomination des différents lieux de piété populaire a été fixée par l’AWaP, l’Agence Wallonne du Patrimoine. D’un point de vue théorique, on distingue maintenant la chapelle, le reposoir et la borne-potale. Au contraire de la chapelle, le reposoir n’a pas un volume suffisant pour être équipé d’une porte. Il n’a pas non plus la finesse de la structure en quatre éléments de la borne-potale.
Nous avons ici une construction en deux parties: la moitié inférieure en moellon de grès et la supérieure en brique sous une bâtière d’ardoises. Une niche en plein cintre c’est-à-dire au sommet arrondi.
Le reposoir Saint Roch a été construit à la limite du village, en bordure de bois, à un croisement de routes. Le chemin qui mène directement au célèbre Chêne à l’Image démarre ici. A l’orée du bois, il y avait une source qui alimentait la Fontaine Caroline à laquelle tous les habitants du quartier venaient chercher leur eau.
Restauré en 1980. La statue a également été rafraîchie à ce moment.
Existait déjà en 1890.
Détruite pendant l’hiver 2021-2022.

Saint Roch
Voici un des saints qui permettent de guérir de la peste et plus généralement d’une maladie fortement contagieuse: choléra, variole, grippe espagnole.
Ses attributs particuliers sont le chien, le bubon pesteux sur la jambe, l’ange. Il est habillé en pèlerin, avec une bonne cape contre la pluie, un chapeau à large bord, une gourde et un bourdon.
De saint Roch on raconte qu’il est né au 14ème siècle. Il luttait contre la peste noire en guérissant les malades grâce à un signe de croix. Atteint par la peste, il s’est isolé. Il a alors été soigné par un ange et nourri par un chien fidèle.